Parce que se tenir informé de l’actualité est primordial, voici l’actualité qu’il fallait retenir pour la semaine du 27 mai au 2 juin !
« Bolt » : une marque qui n’appartient pas à Usain Bolt
Usain Bolt, l’homme le plus rapide au monde, s’est lancé dans la commercialisation de trottinettes électriques sur Paris sous la marque « Bolt Mobility ». Seulement quelques jours après le lancement, la marque a rencontré une première déconvenue : une société estonienne de service de location, « Bolt Txfy », a saisi en référé le tribunal de grande instance de Paris. Le 16 mai, le tribunal a rendu sa décision interdisant à la société d’Usain Bolt « de faire usage sous quelque forme et quelque support que ce soit […] du signe Bolt, pour accompagner en France la promotion, la fourniture et l’offre de services de transports à la personne ». Usain Bolt a dû modifier le nom de ses trottinettes électroniques, maintenant commercialisées sous le nom « B Mobility ».
La marque Nike a-t-elle volé des dessins créés par les Indiens du Panama ?
Des Indiens du Panama ont accusé, le 21 mai dernier la marque Nike d’avoir utilisé illégalement des dessins traditionnels du peuple Kuna, appelés des « molas », sur un modèle de baskets, les Nike Air Force 1 « Puerto Rico ». Cette histoire en lumière le fait que les multinationales s’approprient souvent la culture et le savoir faire de certains peuples pour en faire du business. Finalement, Nike a renoncé, suite à la demande des Indiens du Panama et la polémique suscitée, à commercialiser ces baskets.
La crainte face à l’émergence de la reconnaissance faciale
La reconnaissance faciale est une technologie qui se développe de plus en plus. Certains endroits s’y montrent particulièrement réfractaires, à l’image de San Francisco. Le Japon en revanche, utilise de plus en plus cette technique, en proposant notamment un service personnalisé dans ses taxis. Ainsi, les publicités diffusées pendant le trajet seront adaptées au sexe du client, après avoir usé de la reconnaissance faciale. La Chine se sert également du procédé pour reconnaitre les automobilistes ivres.
Des dérives sont logiquement à prévoir dans la mesure où cette technologie n’est pas infaillible. Par ailleurs, il existe un risque d’exploitation abusive. En effet, la Chine se sert de la reconnaissance faciale pour afficher sur des écrans géants, placés dans les villes, le visage, nom et adresse d’un piéton ayant traversé au feu rouge.
Pour contrer toute dérive, l’idée serait de contrôler l’expansion de cette technologie grâce au concours d’organismes indépendants, à l’image de la CNIL en France.
Une IA capable de prédire le succès d’un film
Deviner le succès d’un film grâce à une intelligence artificielle, c’est le défi que plusieurs sociétés souhaitent relever. L’idée de ce procédé est qu’un algorithme, par le biais du machine learning et des données traitées, puisse estimer le succès ou l’échec d’un film. Il s’agit par exemple de regrouper certaines data, telles que le casting ou le thème d’un film pour comparer ses chances de réussite par rapport à des sorties précédentes similaires.
Plusieurs problèmes se posent quant à l’utilisation d’un tel processus, l’algorithme pouvant par exemple ne pas appréhender les évolutions culturelles de la société. Il existe aussi un risque de créer des formules préétablies et sans grande originalité dans le but de garantir aux studios des recettes satisfaisantes.
« Facebook fonctionne comme une dictature » : le grand pouvoir de Mark Zuckerberg contesté à l’AG du réseau social
Jeudi 30 Mai un slogan a fait son apparition sur la façade de l’hôtel accueillant l’assemblée générale des actionnaires de Facebook : « Fire Mark Zuckerberg ». En effet, de nombreuses personnes – associations et investisseurs – considèrent que le PDG de Facebook détient trop de pouvoir. Ainsi, plusieurs résolutions ont été présentées pendant l’assemblée générale afin de réduire les pouvoirs détenus par Mark Zuckerberg. Il a été proposé dans l’une de ces résolutions de nommer une personne indépendante comme administrateur du groupe. Cette séparation des fonctions est un schéma déjà mis en place par les autres géants du web comme Google. Les autres résolutions mentionnent notamment la possibilité de modifier le mode de scrutin pour un vote à la majorité et ainsi éviter les droits de vote plus importants pour certains acteurs de l’entreprise.
Un autre texte propose que Facebook se sépare de ses actifs tels que les applications Instagram et What’s App. Pourtant, l’entreprise met en exergue les résultats positifs des mesures prises par Mark Zuckerberg et la désignation d’une administratrice référente. Cela n’a toutefois pas été jugé suffisant par les protestataires qui ont demandé au PDG de Facebook de se prononcer sur les reproches formulées à l’encontre de son pouvoir. Celui-ci a contourné la question en s’exprimant sur la régulation extérieure des entreprises privées comme Facebook. Ce mouvement de contestation est la suite logique des nombreux scandales qui ont éclaboussés Facebook et semble aller dans le même sens que la campagne de la sénatrice Elizabeth Warren. L’entreprise doit alors faire face à ce vent de protestation et trouver une solution adaptée. A suivre..
Merci à Clara Bedhome, Ismérie Saison et Marie Raux ! Rendez-vous la semaine prochaine, même heure, pour la prochaine brève!