Brèves du 11 au 17 mai

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Bonjour à tous,

Voici l’actualité de la semaine!

L’entreprise Mars invente le chocolat qui ne fond pas !

« Un mars et ça repart ! », vous connaissez tous la célèbre publicité des années 1990 qui nous vente les mérites de la délicieuse barre chocolatée enrobée de caramel et recouvert de chocolat au lait. L’entreprise Mars va révolutionner votre consommation de chocolat, tout en se conformant à ses objectifs. Il y a plus de 60 ans, à la sortie de ses célèbres M&M’s, la société déclarait « fond dans la bouche, pas dans la main ».
Marre de se salir les doigts lorsque vous dégustez une barre de Mars qui a fondu à cause de la chaleur ou d’un été caliente ? La société Mars Incorporated a publié un brevet pour mettre au point une barre chocolatée qui est capable de résister à des températures élevées. Dans son brevet, l’entreprise agroalimentaire met en avant l’importance de « la capacité du chocolat à fondre rapidement et entièrement afin de procurer au consommateur une expérience alimentaire grasse et agréable ». Le document officiel rendu public le 28 février dernier indique que les chercheurs de l’entreprise ont effectué plusieurs tests au cours desquels leur formule de chocolat n’a commencé à fondre qu’à 32,7, puis 35 et enfin 37,7 degrés Celsius, un véritable exploit. En outre, il est également mis en avant des problématiques en matière de transport, de stockage et de manipulation, surtout dans les pays chauds.

Mais que contient en définitive cette friandise américaine ? La clé de la réussite semble se trouver dans un polyol naturel, comme le sorbitol ou la glycérine. Le beurre de cacao, traditionnellement utilisé dans la fabrication du chocolat, est ainsi remplacé par ce composé organique. Ce dernier possède un point d’ébullition qui atteint, voire dépasse, les 40,5 degrés Celsius, permet de retarder le seuil de la fonte, selon le média Food & Wine. Il est cependant à noter que la nature exacte du polyol utilisé n’a pas été précisée par Mars, qui n’a pareillement pas communiqué la date de sorties de ces confiseries 2.0.  Plusieurs projets révolutionnant l’industrie de la confiserie avaient par ailleurs pour objet la recherche d’un chocolat qui ne fond pas. Au total, ce sont 17 projets de recherches qui ont été menés sur le globe.
Alors, un petit creux ?

 

Sources :

 

 

Un robot canin patrouilleur fait respecter les gestes barrières dans un parc

Si des mesures de confinement strictes ont été mises en place un peu partout dans le monde, c’est à Singapour que le robot Spot patrouille pour faire respecter les gestes barrières. La pandémie mondiale que nous traversons suscite toutes sortes d’innovations surprenantes et les robots y prennent largement part. La version canine a ici été choisie car, contrairement aux robots à roues, Spot fonctionne pleinement sur différents terrains et peut franchir efficacement les obstacles, ce qui le rend idéal pour les parcs et les jardins publics.

Le célèbre robot quadrupède est commercialisé par Boston Dynamics depuis septembre 2019 sous forme de leasing auprès d’entreprises ou d’entités publiques. Il a notamment été utilisé dans le cadre d’un chantier pétrolier norvégien et pour la télémédecine dans un hôpital américain via un dispositif de visioconférence pour examiner les patients potentiellement contagieux.

Doté de caméras, Spot peut évaluer le nombre de visiteurs dans le parc Bishan-Ang Mo Kio et donne via haut-parleur des conseils sur la distanciation physique. L’avantage est de ne pas exposer les gardiens habituels au virus. Ce projet pilote doit durer deux semaines.

Alors même que l’application de traçage numérique singapourienne se transforme en outil de surveillance de masse et suscite de nombreuses inquiétudes éthiques, le gouvernement assure que le robot canin ne collectera aucune donnée personnelle et que la vidéo ne servira pas à identifier les individus par reconnaissance faciale. En réalité, le robot n’est pas totalement autonome, il est guidé par un agent humain qui peut intervenir en cas d’incident.

Ce n’est que la première étape de la politique technologique de Singapour. Comme en Chine, aux États-Unis, voire même en France, des drones seront déployés afin de surveiller et conseiller les promeneurs dans les rues.

Sources :

 

Une fuite de millions de données mystérieuse

« db8151dd », voici le nom de la base de donnée. Elle comporte près de 23 millions d’adresses mail et au total 100 millions de données.
C’est le site HaveIBeenPawned, qui se traduirait en « ai-je été mis en gage/vendu » qui a récupéré cette base de donnée. Troy Hunt, le propriétaire et administrateur du site spécialisé en fuite des données a alors voulu en connaitre la source. Il a finalement jeté l’éponge et déclaré qu’il n’avait aucune idée de la source de cette fuite mais a nommé cette base « db8151dd ».

Il a ensuite publié une partie des données dans lesquelles il a trouvé sa propre adresse mail et quelques-uns de ses identifiants. Par une analyse comparative des données il a découvert que 65% des données de la base provenait de fuites déjà découvertes sur la base de données du site HaveIBeenPawned. Sur ce site vous pouvez entrer votre adresse mail pour savoir si vous avez été « pawned », bonne nouvelle le collectif n’est présent sur aucune base ! 9 milliards d’adresses mails sont contenues dans cette base de données et vous avez donc des chances d’y trouver la vôtre, si tel est le cas vous pourrez savoir depuis quel site votre adresse mail a été compromise.

Malgré son échec pour trouver la source de cette fuite, Troy Hunt a tout de même la certitude que ces données proviennent d’un logiciel de gestion client. Depuis un serveur Elastic Search (Elasticsearch permet de faire des recherches sur tout type de document. Il possède une architecture adaptable, fait des recherches quasiment en temps réel et peut s’organiser en multi-entité) l’accès à ces données a pu être rendu accessible. Ce type de serveur, lorsqu’il est ouvert devient très facile d’accès et il ne reste plus qu’à télécharger les données.

Ces types de fuites sont fréquentes et de tels outils en libre accès tendent à se développer pour favoriser la cyber sécurité de tous.

 

Adoption du projet de loi contre la haine en ligne

Mercredi dernier, le parlement français a adopté la proposition de loi contre la haine en ligne, ou loi « Avia », d’après le nom du rapporteur de la loi, Laetitia Avia.
Outre sa mesure phare, la loi met en place un volet éducatif de prévention contre la diffusion de messages haineux en ligne, la mise en place d’un observatoire public et d’un parquet capable de juger les auteurs de messages haineux. Le CSA sera, quant à lui, chargé de contrôler la bonne application de la loi.
Cependant, c’est bien l’obligation pour les grandes plateformes de retirer les contenus « manifestement illicites » dans un délai de 24 heures à compter de la notification, ainsi que la suppression des contenus pédopornographiques ou terroristes dans l’heure suivant la notification, qui fait ici débat. Les détracteurs de la loi critiquent en effet des délais trop courts, qui risquent d’obliger les plateformes à mettre en place des procédés de suppression préventive.
Si le projet de loi intervient dans une recherche de responsabilisation des plateformes numériques, il intervient aussi dans une période de polémique pour le rapporteur de la loi, accusée par cinq de ses ex-assistants parlementaires pour propos à connotation sexiste, homophobe ou raciste, ainsi que pour humiliation à répétition au travail. Laetitia Avia dément ces allégations.
Quant à la loi, un décret d’application devrait arriver prochainement pour préciser certaines modalités d’application de la loi, comme les sites couverts par cette dernière. Certains parlementaires entendent bien saisir le conseil constitutionnel.

Sources :

 

Merci à Mattéo Guittard, Marine Gentil et aux membres du collectif pour leur participation !

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