Après le Master 2

Le Master 1 n’est que le début d’une nouvelle étape dans la construction de notre projet professionnel et, à travers cette page, nous allons vous retranscrire des témoignages d’anciens étudiants des Masters 2 de Sceaux afin de vous permettre d’avoir une vision plus large des possibilités qui peuvent s’offrir à vous.

Nous remercions l’AMPIN pour son aide afin de monter ce projet et obtenir les témoignages des anciens étudiants.

 


 

Retour des étudiants de PIA: 

 

Benjamin Baratta: 

De mon point de vue, le M2 PIA s’inscrit en toute continuité avec le M1 spécialisé, mais avec un regard beaucoup plus pratique et des logiques professionnelles apportées par des juristes et avocats. Avantage non des moindres : une mise à niveau pour ceux n’ayant pas suivi de spécialité en PI et/ou IT.

Le M2 propose un bon équilibre des cours entre IP et IT, tout en permettant d’aller dans les détails :

 

 

  • IT : droit des données personnelles, droit des multimédias, droit des bases de données, droit social et TIC, droit des logiciels, contrats informatiques…
  • IP : focus sur contrats, responsabilités, procédures, contentieux…

L’expérience en alternance est un vrai plus. Le rythme 3 jours en entreprise et 2 jour à la Fac mérite un petit temps d’adaptation, mais je l’ai très bien vécu. Là où une alternance avec un rythme moins flexible (comme par exemple 1 mois en entreprise puis 3 semaines de cours) crée un vrai sentiment d’absence, je n’ai jamais eu l’impression d’avoir été déconnecté de mes cours, ou des dossiers de mon entreprise.

Le rythme évolue vers la fin du mois d’avril, pour passer à un plein temps en entreprise. Cette transition permet de s’investir à fond dans l’entreprise, même si j’ai éprouvé une petite nostalgie dans mes derniers jours à la Fac en tant qu’étudiant !

J’ai également pu optimiser mon temps pour m’inscrire à une formation professionnalisante RGPD de février à juin 2018, dont j’ai été diplômée il y a quelques mois.

 

Expérience :

J’ai commencé ma recherche d’alternance dès le mois de mai 2017. Si Madame Julie Groffe, directrice du Master 2 PIA, nous fournissait régulièrement en offres d’alternance issues de ses contacts en entreprise, j’ai complété mes recherches via des sites d’annonces. L’obtention du contrat d’alternance conditionnant l’intégration au sein du M2, ce fut une période assez stressante pour nous tous, mais j’ai pu décrocher un poste courant juillet 2017. Au final, l’ensemble de la promo retenue par Madame Julie Groffe a réussi à trouver une alternance.

Mon contrat d’alternance chez France Galop a duré 1 an, de septembre 2017 à septembre 2018. Mes missions s’articulaient autour de la mise en conformité RGPD de la structure. J’ai eu la chance d’intégrer une équipe qui a très rapidement su me faire confiance et me confier des responsabilités vis-à-vis de la mise en conformité. Ce domaine étant encore nouveau pour la plupart des entreprises, tout est à faire, et pouvoir évoluer en grande autonomie est une réelle chance à mon âge. J’ai eu le plaisir de former pendant une semaine mon remplaçant pour l’année 2018-2019, lui aussi issu de la promotion PIA.

 

Mes projets :

Depuis la fin de mon contrat d’alternance, j’ai eu la chance de pouvoir prendre un peu de temps pour moi et de voyager quelques semaines. Je pense que c’est très important, quand on peut se le permettre, de pouvoir souffler un peu après l’obtention de ses diplômes, avant de se lancer dans la vie active.

Je suis maintenant lancé dans un projet de vulgarisation juridique autour de la vie privée sur internet, et je reste à l’écoute des opportunité professionnelles. Les postes de Juriste Data Protection (RGPD) sont encore très demandés, c’est un domaine assez porteur pour le moment.

Une dernière chose pour conclure : j’ai pu remarquer autour de moi que la mention IP/IT de Sceaux reste connue et réputée. Dans les différents entretiens que j’ai pu passer, mais aussi en échangeant avec des juristes, j’ai noté que le Master jouissait d’une bonne visibilité à l’extérieur, ce qui est un vrai plus lorsqu’on recherche son premier job !

 

 

Jordan Aguilar:

J’ai choisi ce Master 2 car il s’inscrivait dans la suite logique de mon Master 1 (Master de PI à Paris XI). D’autre part, ce master offre la possibilité de s’ouvrir rapidement au monde professionnel.

Ainsi, l’étudiant sort de la pratique théorique pour entrer dans l’application opérationnelle du droit, ce qui valorise grandement le CV/l’expérience de l’étudiant pour la suite de son parcours et notamment son entrée dans le monde professionnel.

 

 

Quels sont les atouts de cette formation d’après vous ?

Les cours sont donnés par des professionnels, sensibles aux aspects pratiques du droit dans leur quotidien, ce qu’ils transmettent d’ailleurs aux étudiants.

Par ailleurs, le contact avec des professionnels permet d’ores et déjà d’élargir le réseau des étudiants.

 

Quelles ont été vos diverses expériences professionnelles durant vos M2 et vous ont-elles permis de confirmer vos préférences ou vous ont-elles fait découvrir d’autres domaines ?

Alternance réalisée au sein d’un cabinet spécialisée en IP/IT.

Cela m’a permis de découvrir le quotidien d’un avocat, métier pour lequel je me « prédestine ».

 

Quel a été votre parcours post master 2 ?

– Professeur pour des étudiants post-bac

– Obtention du CRFPA

– Cursus EFB jusqu’en Septembre 2020

 

Quel poste avez-vous aujourd’hui ?

Je suis Stagiaire EFB (élève avocat en PPI) à Lagardère studio.

 

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants de M1 pour faire leur choix de M2 ?

Le M1 est complet mais demeure théorique. Les méthodes de travail sont universitaires et peu adaptées au monde pro dès la sortie de la fac.

Mon conseil : choisir un M2 professionnalisant afin de faire ses premiers pas dans le monde pro et ainsi apprendre à utiliser son savoir pour l’adapter à des problématiques opérationnelles.

 


 

Retour des étudiants de DCN:

Clarisse Banuls :

Je m’appelle Clarisse Banuls et j’ai été étudiante au sein du Master 2 DCN du Professeur Sirinelli lors de l’année 2017/2018. J’ai trouvé que le M2 était très intéressant tant au niveau des matières étudiées que des opportunités qu’il peut ouvrir sur le marché des stages ou le marché du travail en général. Lors de mon année de M2, j’a effectué un stage de 5 mois au sein de la Direction juridique de Samsung Electronics France. C’était un stage très formateur au sein d’une équipe dynamique et agréable

Actuellement, je suis élève-avocate à l’Ecole de formation du barreau de Paris après avoir réussi le CRFPA en 2017. Je commencerai mon stage final en cabinet dans quelques semaines, en janvier 2019.

 

Retour des étudiants de DIPI:

Guillaume Domecq:

J’ai intégré ce Master 2 après un Master 1 Propriété Intellectuelle, non pas celui de l’Université Paris-Sud mais celui de l’Université de Bordeaux.

 

Le Master 2 DIPI s’inscrit dans la continuité d’un Master 1 en Droit de la Propriété Intellectuelle et du Numérique, en y approfondissant grandement les notions d’IP/IT. Le parcours reste cependant accessible aux étudiants n’ayant pas effectué de Master 1 spécialisé, grâce notamment à un cours de remise à niveau proposé par le Directeur du Master 2, Monsieur le Doyen Antoine Latreille.

 

Le M2 DIPI propose une véritable spécialisation en Droit de la Propriété Industrielle, tout en apportant un socle solide en droit du numérique :

  • Droit de la PI: Droit du vivant et des biotechnologies, Droit des dessins et modèles et des signes distinctifs, Contrats et stratégie PI, Droits des brevets….
  • Droit du numérique : Droit des données personnelles, Droit de la presse, Droit social et TIC, Approche de l’élaboration et du fonctionnement des logiciels

La plupart des cours sont donnés par des professionnels de renom, qui sont souvent d’anciens étudiants de la formation IP/IT de l’Université Paris-Sud comme par exemple Monsieur Enderlin du Cabinet Novagraaf ou Maître Lemarchand du Cabinet DLA PIPER.

De plus, le Master 2 a le double avantage de permettre la rédaction d’un mémoire ainsi que celui de la poursuite d’un stage. Bien que le mot mémoire puisse faire peur, il est intéressant de pouvoir écrire sur un sujet qui vous plait (pour ma part « La mauvaise foi en droits des marques »). Le mémoire n’est pas d’un volume important (environ une trentaine de pages).

Quant au rythme de travail, les cours sont dispensés dans la semaine en fonction de la disponibilité des professionnels. Cela laisse le temps de pouvoir effectuer certains projets extra-universitaires proposés par la formation. Le Master nous propose par exemple de participer à la clinique IP/IT ou encore au  Concours National de Plaidoirie en Propriété Intellectuelle (CN2PI).

Enfin, au sujet de la vie du Master 2, la promotion est composée d’étudiants aux profils hétérogènes. Certains peuvent avoir eu un parcours standard, d’autres peuvent avoir fait une année de césure pour effectuer des expériences professionnelles. Il est aussi possible de retrouver des ingénieurs au sein de la promotion, ou encore des étudiants ayant déjà effectué un Master 2 au préalable. Ce mélange de profils permet d’avoir une véritable diversité au sein de la promotion.

 

Mon expérience :

Pendant la période de cours, j’ai pu participer au Concours National de Plaidoirie en Propriété Intellectuelle à Nantes. Ce concours de plaidoirie réunit les Masters 2 spécialisés en Droit de la Propriété Intellectuelle, ce qui permet de rencontrer de nombreux étudiants qui seront potentiellement nos collaborateurs de demain. Concernant le concours, l’équipe dont je faisais partie n’a malheureusement pas remporté la compétition, mais s’est vue décerner un prix.

Ensuite, le Master 2 nous oblige à réaliser un stage d’une durée minimale de deux mois, sur une période courant d’Avril à Septembre. Cette période permet à ceux qui le veulent de se préparer à l’examen du CRFPA pendant l’été, en réduisant la durée du stage, et pour d’autres d’effectuer un stage longue durée.

J’ai commencé ma recherche de stage au mois de février 2018 et j’ai très vite constaté que de nombreux professionnels étaient très intéressés par nos profils, compte tenu de la réputation d’excellence de la formation.

Pour ma part, j’ai eu la chance de faire un stage de six mois au sein du cabinet de Conseils en Propriété Industrielle Strato-IP. J’avais pour mission d’assister l’équipe marques dans leur mission de gestion de portefeuilles de marques. Le cabinet travaillant uniquement pour de grandes groupes et sociétés, j’ai eu l’opportunité d’effectuer des missions variées liées au droit des marques et des noms de domaine (oppositions, procédure UDRP, recherches d’antériorités …).

 

Mes projets :

Depuis la fin de mon stage en décembre dernier, je suis à la recherche d’un poste de juriste en propriété intellectuelle, pour une fin de contrat vers septembre/octobre 2019. En effet, je prépare aussi une année de césure en Nouvelle-Zélande. Je pense qu’il est important, si cela nous est possible, de se permettre de souffler et de découvrir le monde avant de rentrer complétement dans la vie active. Actuellement, le marché du travail en propriété industrielle est en plein essor, il est donc possible de voyager ou de compléter sa formation avant de devenir juriste à part entière.

Actuellement, je suis aussi Président de l’AMPIN, qui est l’association des étudiants et anciens des Masters IP/IT de l’Université Paris-sud. Le travail pour l’association me demande une partie conséquente de mon temps libre, que je suis heureux d’investir. Car, comme peuvent le témoigner de nombreux étudiants, entrer dans l’un des masters IP/IT de Paris–Sud, c’est faire partie d’une grande famille, et donc d’avoir une réelle fierté d’avoir effectué son master 2 au sein de l’université Paris-sud. Ce réseau, dont chaque étudiant fait partie, permet de participer au rayonnement du Master. Cette réputation a pour conséquence d’avoir une véritable plus-value lors de vos recherches d’emploi.

 


 

Retour des étudiants de PIFTN 

 

Manon Laumelais: 

Ce M2 est un excellent Master. Par son approche en pédagogie inversée, il permet de questionner en profondeur le champ de la propriété intellectuelle, ainsi que de forger une réelle réflexion sur la matière. Il offre également une expérience unique par sa double formation franco-québécoise. En effet, il permet à la fois d’étudier la matière en droit français par un premier semestre à l’Université Paris-Sud, Paris-Saclay, mais également en droit canadien par un second semestre à l’Université Laval au Québec. Cette approche internationale est un atout indéniable, d’autant plus qu’une double diplomation est obtenue à l’issu de ce master (Master 2 français, et LLM canadien). Je le recommande vivement à tout étudiant souhaitant s’ouvrir à l’international, et soulever de profondes réflexions en propriété intellectuelle et en droit du numérique.

Je suis actuellement en contrat doctoral à l’Université de Rennes 1 où j’effectue une thèse sur la recherche d’un statut juridique aux œuvres participatives.

Merci à tous les étudiants pour leurs témoignages !