Parce que se tenir informé de l’actualité est primordial, voici l’actualité qu’il fallait retenir pour la semaine du 14 au 20 janvier!
Giga fuite de données
773 millions d’adresses mail et plus de 21 millions de mots de passe uniques, étant stockés sur le service de partage de fichiers Mega, ont fuité et ont été diffusés sur le web. Bien que la liste ait été supprimée depuis, nul doute sur le fait qu’elle ait été interceptée et enregistrée par des personnes malveillantes. Ceci présente un risque concernant des piratages ultérieurs. Souvent les utilisateurs utilisent plusieurs fois le même mot de passe pour différents comptes, rendant plus facile l’accès à tous leurs comptes par un pirate informatique. D’autant plus que les mots de passe étaient convertis en texte simple sur la liste diffusée. Cette fuite est d’une taille impressionnante, n’est pas s’en rappeler d’autres historiques, comme celle de Yahoo et d’Equifax.
Il est possible de vérifier si son adresse mail fait partie de la fuite de données en allant sur le site web : http://haveibeenpwned.com
Des articles tronqués sur Google
Dernièrement, certains utilisateurs ont pu constater qu’en faisant des recherches sur le célèbre moteur de recherche Google, les résultats obtenus étaient pour le moins étonnants. Ainsi, des articles de presse ont pu se retrouver sans titre, ni photos. Ceci n’est aucunement une erreur ou un problème technique de la part du géant américain, mais bien un début de campagne de lobbying : le but selon eux serait de comprendre à quoi aboutirait la directive européenne en discussion sur le droit d’auteur. Les géants d’internet militent depuis plusieurs mois contre l’adoption de la future directive et en particulier contre les article 11 et 13. Ces articles auraient pour vocation de faire respecter le droit d’auteur en obligeant les plateformes à instaurer un système de filtrage automatique avant le post de contenu.
Nike dévoile une nouvelle paire de basket connectée et auto-laçante
À la suite de la HyperAdapt 1.0 capable de s’adapter de manière électronique à la forme du pied, Nike vient de dévoiler sur son site officiel une nouvelle paire de chaussures : la Adapt BB. Ce sont des baskets connectées via une application mobile et auto-laçantes. Elles seront disponibles à partir du 15 février, au prix de 350€. En attendant, il est prévu que des stars de la NBA en fassent la publicité, afin de montrer son adaptabilité aux sportifs de haut niveau. La Nike Adapt BB se veut être une chaussure technologique : elle sera équipée d’une batterie rechargeable par induction et sera connectée avec une application, depuis laquelle il sera possible de personnaliser les lumières ornant la chaussure et d’ajuster le maintien du pied. Tant pour les sportifs que pour le grand public, elle saura trouver son utilité.
La révocation de la marque “Big Mac” par l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle
En mars 2017, une petite chaîne de fast-food irlandaise, Supermac, avait déposé une requête devant l’EUIPO en vue de mettre un terme à l’usage exclusif des termes “Big Mac” par McDonald’s, qu’elle accuse de faire de « de l’intimidation en matière de marques déposées » et d’empêcher son expansion hors d’Irlande. Ce mardi 15 janvier, l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), en sa division d’annulation, a tranché en faveur de la révocation, dans l’Union européenne, de la marque “Big Mac”. L’Office L’EUIPO considère en effet que McDonald’s n’a pas fait un usage réel de la marque pour les biens et services pour lesquels elle a été déposée. Le géant américain dispose encore d’une voie de recours contre cette décision, devant les chambres de recours.
Google, Amazon et Microsoft interpellés sur la vente d’outils de reconnaissance faciale au gouvernement
Mardi 15 janvier, aux États-Unis, un regroupement de 85 organisations s’est adressé à Google, Amazon et Microsoft par une lettre ouverte les invitant à s’engager à ne pas vendre des outils de reconnaissance faciale au gouvernement. Selon ces organisations signataires – dont fait partie l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) – c’est en mettant fin à l’utilisation de ces technologies par le pouvoir que les dangers de la surveillance faciale peut être traités. En effet, ces dernières permettent à l’exécutif de connaître et distinguer minorités ethniques et religieuses au sein de la collectivité, ce qui pose d’importantes questions éthiques, particulièrement au niveau étatique. Si la coalition constate une prise de conscience de la part des hauts responsables de Google et Microsoft qui reconnaissent les problématiques éthiques liées à la question, le géant Amazon est lui davantage pointé du doigt.
Merci à Marion Dennequin et Philippine Millet! Rendez-vous la semaine prochaine, même heure, pour la prochaine brève!