Parce que se tenir informé de l’actualité est primordial, voici l’actualité qu’il fallait retenir pour la semaine du 19 au 25 novembre !
Le Boléro, une œuvre de plusieurs auteurs ?
Les héritiers du compositeur Maurice Ravel (1875-1937) tentent de prolonger la durée de la protection du Boléro qui est tombé dans le domaine public en 2016. Le morceau serait selon eux, l’œuvre de plusieurs auteurs : celle de Ravel mais également celle d’un décorateur, Alexandre Benois décédé en 1960. Benois est intervenu dans la réalisation des décors de ballet dansé sur le Boléro.
Selon les articles L. 123-1 et L. 123-2 du code de la propriété intellectuelle, l’auteur d’une œuvre jouit d’un droit exclusif d’exploiter son œuvre. Ce droit persiste soixante-dix ans après la mort de l’auteur. Pour les œuvres en collaboration, la protection de l’œuvre prend effet à partir de la mort du dernier vivant des collaborateurs. Par conséquent, si le Boléro est considéré comme une œuvre de collaboration, l’échéance du domaine public serait repoussée.
Toutefois, la SACEM a déjà rejeté la demande des ayants-droit, Benois n’est pas un coauteur de l’œuvre. L’affaire a été déposée devant les juridictions de Nanterre, affaire à suivre…
Le Health Data Hub, la mise à jour du SNDS prévue pour fin 2019
En France, le Système national des données de santé (SNDS) est un système de mutualisation et d’accès aux données de santé. Selon la Ministre de la santé, Agnès Buzyn, il n’est pas suffisant aujourd’hui pour faire de la France « un leader dans l’utilisation des données de santé au service du bien commun ».
Avec le Health Data Hub, le dépôt, l’accès et l’exploitation des données seront facilités. Le but est de créer un guichet unique afin de centraliser les données provenant de plusieurs sources. Une des ambitions principales du Health Data Hub est la création d’un patrimoine interactif de données de santé afin de faciliter le suivi médical et la prévention.
https://www.alain-bensoussan.com/avocats/health-data-hub-plateforme-donnees-sante/2018/11/21/
Proposition d’une politique « American first » pour les nouvelles technologies
Le département du Commerce de l’administration américaine propose de contrôler les ventes de plusieurs technologies émergentes nécessaires à la sécurité nationale des États-Unis. Il s’agit principalement des techniques d’intelligence artificielle comme le réseau neuronal et deep learning, du traitement automatique du langage naturel de même que de l’assistance virtuelle.
Cette limitation à l’exportation tient à prévenir le transfert de ces technologies à des concurrents et à préserver le « leadership américain dans le secteur scientifique, technologique, industriel et de l’ingénierie ». Néanmoins, cette mesure rencontre des critiques en ce qu’elle pourra avoir des conséquences néfastes sur le partage et la circulation des nouvelles technologies émergentes, notamment avec la Chine.
Le système de notation par un crédit social aujourd’hui limité à quelques villes, sera pleinement effectif d’ici deux ans partout en Chine.
Selon le gouvernement, le but poursuivi est « d’améliorer le système de liste de noire de crédit, divulguer publiquement les archives des entreprises et des personnes indignes de confiance ». C’est par les moyens techniques de reconnaissance faciale et par la collecte de données issues des réseaux sociaux qu’une note sera attribuée au citoyen en fonction de son comportement.
Cette note aura une conséquence directe sur la vie des habitants car faute d’une note suffisante, des services comme les transports pourront leur être refusés.
https://www.presse-citron.net/chine-habitants-soumis-systeme-notation-deux-ans/
Apple rachète Silk Labs, une start-up spécialisée dans le développement des techniques de reconnaissance visuelle et sonore
Silk Labs est une start-up fondée par Andreas Gal, ancien Directeur des Nouvelles Technologies chez Mozilla. Par cette acquisition, Apple souhaite améliorer sa technologie de reconnaissance vocale et faciale aujourd’hui utilisée par ses smartphones.
L’atout principal de Silk Labs est son système de collecte d’informations qui utilise un algorithme de cryptage. En effet, les données recueillies ne sont pas envoyées dans leur forme brute au cloud, mais strictement sélectionnées et rendues anonymes.
Merci à Marie-Christine Gip. Rendez-vous dans une semaine, même heure, pour la prochaine brève !