BRÈVES DU 25 NOVEMBRE AU 1er DÉCEMBRE 2024

Bonsoir à toutes et à tous,

Les brèves du 25 novembre au 1er décembre 2024 sont disponibles.

Cette semaine :

🤖 Comprenez pourquoi xAI accuse OpenAI de devenir une organisation à but lucratif

📺 Découvrez pourquoi l’un des plus importants réseau d’IPTV d’Europe a été démantelé par Europol

🛰️ La FCC autorise un partenariat de service direct satellite à téléphone entre SpaceX et T-Mobile : vers la fin des zones blanches ?

💰 La CNSP alerte sur les coupes budgétaires pour les conseillers numériques : quelles conséquences pour l’inclusion numérique en France ?

🪐 Dive into Titan’s exploration with NASA’s selection of SpaceX to launch its Dragonfly Mission.

En vous souhaitant une bonne semaine et une bonne lecture,

Le Collectif 🔆

 

Elon Musk contre OpenAI : poursuite d’une organisation à but non-lucratif devenue lucrative

 

Elon Musk a demandé à un tribunal fédéral américain d’empêcher OpenAI de se transformer en une entreprise entièrement lucrative, arguant que cela trahit la mission initiale de l’organisation : développer une IA bénéfique pour la société. Fondée en 2015 comme organisation à but non lucratif, OpenAI a adopté en 2019 un modèle de « profit limité » pour attirer des investisseurs tout en respectant certains plafonds financiers. Désormais, elle envisagerait de devenir une société à but lucratif intégral, ce qui, selon Musk, prioriserait les bénéfices au détriment de l’éthique et de la sécurité. 

En mars 2024, Musk avait déjà porté plainte contre OpenAI et Sam Altman, son PDG : à l’époque, les fondements se trouvaient dans la fraude, la conspiration et la publicité mensongère. Ce vendredi 29 novembre, Musk et ses avocats reprochent cette foisi-ci à OpenAI plusieurs nouvelles infractions. D’abord, OpenAI aurait demandé à ses investisseurs de ne pas financer ses concurrents, notamment xAI, la startup d’IA de Musk. Cela constituerait une violation antitrusts, et plus précisément de la Section 1 du Sherman Act. De plus, Altman est accusé d’avoir utilisé des informations privilégiées pour des gains personnels, en contradiction avec les principes de l’entreprise. Enfin, Musk estime avoir été trompé lorsqu’il a fait don de 44 millions de dollars à OpenAI pour soutenir une organisation non lucrative à l’époque, mais aujourd’hui en quête de profits.

OpenAI rejette fermement les allégations de Musk. L’organisation défend son statut de « Public Benefit Corporation », qui lui permet d’équilibrer la recherche de profit avec son engagement envers l’éthique et l’intérêt public. Ce statut impose légalement à OpenAI de considérer l’impact de ses actions sur la société et l’environnement.

Cette affaire illustre un dilemme fondamental : comment concilier rentabilité et responsabilité éthique dans une industrie en rapide expansion ? L’issue du procès pourrait établir des précédents cruciaux pour la gouvernance et la régulation de l’IA. Pour les consommateurs et investisseurs également, elle soulève des questions essentielles : comment garantir que l’IA profite à tous et non à une poignée de grandes entreprises ? Le conflit met donc en lumière les tensions croissantes dans l’industrie de l’intelligence artificielle. Musk affirme que les pratiques d’OpenAI et de Microsoft limitent l’innovation en décourageant les investissements dans des entreprises concurrentes comme xAI. Parallèlement, OpenAI reste un acteur majeur, ayant récemment levé 6,6 milliards de dollars et atteint une valorisation de 157 milliards. Les enjeux de cette rivalité ne se limitent pas à des questions financières, mais touchent aussi l’éthique et l’avenir de l’IA dans des secteurs comme la santé, l’éducation et la finance.

Lilou Vaudraux

Sources :

https://www.usine-digitale.fr/article/elon-musk-remet-une-piece-dans-la-machine-judiciaire-contre-openai.N2223543

https://www.cnbc.com/2024/11/30/elon-musk-asks-court-to-block-openai-from-converting-to-a-for-profit.html

https://techcrunch.com/2024/11/30/elon-musk-files-for-injunction-to-halt-openais-transition-to-a-for-profit/

https://www.01net.com/actualites/elon-musk-poursuit-openai-pour-la-quatrieme-fois-que-se-passe-t-il.html

 

 

 

 

Un des plus vaste réseau illégal d’IPTV démantelé par Europol

 

Europol a annoncé ce mercredi 27 novembre avoir démantelé la plus vaste organisation criminelle de streaming illégal identifié à ce jour.

Avec la police italienne en tête de fil, Europol a orchestré un coup de filet impressionnant, en visant une plateforme proposant un service d’IPTV comptant plus de 22 millions d’utilisateurs à travers le monde.

Les accusés auraient piraté plus de 2 500 chaînes de télévision et plateformes afin de proposer un service d’IPTV moyennant une certaine somme, suffisamment attractive pour attirer des millions d’utilisateurs. Au préjudice important pour les ayants droits des programmes illégalement visionnés, la diffusion illégale de contenus audiovisuels, s’ajoute l’accès non autorisé à des serveurs, la fraude informatique et enfin le blanchiment d’argent.

Les autorités européennes estiment que le chiffre d’affaires mensuels des pirates s’élèverait à environ 250 millions d’euros.

Qu’est-ce que l’IPTV ?

L’IPTV, de l’anglais Internet Protocol Television, est une technique, à l’origine légale, permettant de proposer, via une box par exemple, un service de télévision via internet. Loin d’être une pratique interdite, elle est utilisée par environ 70% des foyers français et est même souvent fournie dans le cadre d’offre pour des abonnements internet. Elle englobe aussi bien un contenu télévisuel classique, en direct que de la vidéo à la demande (myCanal, FranceTV, Arte…).

Néanmoins, le prix jugés parfois trop important à certains contenus a entrainé une véritable explosion du nombre d’IPTV illégales et permettant pour un prix dérisoire par rapport au marché, l’accès à la quasi-totalité des chaînes et plateformes.

Ainsi, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) alerte. Selon l’autorité indépendante, environ 800 000 personnes chaque mois utiliseraient ces appareils frauduleux.

L’exemple le plus frappant est celui du football. L’ARCOM a en effet bloqué de plus de 600 services diffusant illégalement du sport depuis le mois d’août. Et malgré une baisse des piratage, plus de la moitié des visionnages du dernier Classico (match opposant le Paris Saint Germain à l’Olympique de Marseille) était via des moyens illicites.

Où en est la France ?

L’ARCOM jouit de certains pouvoirs lui permettant de sanctionner le recours à des IPTV illégales. Néanmoins, elles sont indirectes et tombent après trois avertissements. Étant des sanctions pénales, elles peuvent aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement pour complicité de contrefaçon.

Louise PARENT

Sources :

https://www.europol.europa.eu/media-press/newsroom/news/european-law-enforcement-stops-illegal-iptv-service-providers

https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/streaming-illegal-litalie-frappe-fort-contre-la-mafia-de-liptv-2135019

https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/streaming-illegal-l-arcom-chiffre-a-290-millions-d-euros-le-manque-a-gagner-pour-le-secteur-sportif-et-s-inquiete-de-la-progression-des-iptv_6924692.html

https://www.cnews.fr/france/2024-10-28/iptv-illegale-de-nouvelles-sanctions-pour-les-utilisateurs-1578720

https://www.bfmtv.com/tech/actualites/streaming/il-rapportait-250-millions-d-euros-par-mois-un-vaste-reseau-illegal-d-iptv-demantele-par-europol_AV-202411270792.html

 

La FCC autorise un partenariat entre SpaceX et T-Mobile visant à offrir une couverture de téléphonie mobile à l’ensemble du territoire américain

 

Mardi dernier, la Federal Communications Commission (FCC), agence gouvernementale indépendante chargée de la régulation des communications américaines internes et internationales, a autorisé les modalités d’un partenariat de grande envergure entre l’opérateur de satellites SpaceX et l’entreprise de télécommunications T-Mobile.

Ce partenariat, annoncé en août 2022, vise en effet à fournir aux abonnés américains de T-Mobile un accès direct, par leurs téléphones, aux satellites d’Elon Musk, afin de profiter de services de téléphonie mobile quelle que soit leur position sur le territoire des États-Unis.

Vers une connectivité universelle ?

Cette couverture supplémentaire depuis l’espace (ou SCS pour Supplemental Coverage from Space) vise à pallier le manque d’accès du fournisseur T-Mobile aux zones reculées des États-Unis, et ce grâce à l’utilisation de bandes de fréquences espace vers Terre et Terre vers espace.

Comme l’avait déjà affirmé T-Mobile, 1,3 millions de kilomètres carrés aux États-Unis (soit presque 1/7e du pays, ou environ deux fois la superficie de la France) ne peuvent toujours pas être couverts par des antennes relais, notamment du fait des particularités des terrains, ou des restrictions fédérales sur certains territoires, privant ainsi de nombreux américains de services téléphoniques de base.

Bien que pour l’instant le partenariat ne concerne que la fourniture de services de messageries par texte, la FCC ayant reporté sa décision sur l’autorisation d’augmenter la puissance d’émission radio des satellites de Starlink, cette décision représente une avancée vers une connectivité globale, tant pour les communications écrites que vocales. SpaceX ambitionne d’ailleurs d’étendre cette connectivité à Internet grâce à sa constellation Starlink, ce qui pourrait contribuer à réaliser l’objectif fixé par l’ONU d’atteindre une connectivité universelle d’ici 2030.

Une telle couverture peut par ailleurs se montrer vitale en cas de catastrophes naturelles, comme avait pu le rappeler la FCC en septembre dernier, qui avait autorisé SpaceX à fournir gratuitement aux victimes de l’ouragan Helene en Floride et en Caroline du Nord un accès direct d’urgence à ses satellites, remplaçant temporairement les infrastructures terrestres détruites.

Un partenariat fondé sur une infrastructure satellitaire de grande envergure

L’approbation prononcée par la FCC concerne les satellites de la constellation Starlink de SpaceX, dont le déploiement a débuté en 2019. Situés en orbite terrestre basse (entre 200 de 2 000 kilomètres), les quelques 6 756 satellites actuellement fonctionnels sont équipés d’une charge permettant le service direct satellite à téléphone en utilisant des bandes de fréquences différentes selon les orbites.

Si l’orbite basse, du fait de sa relative proximité avec la surface de la Terre assure aux utilisateurs une faible latence, elle est aussi victime de son succès, en témoignent les contestations d’autres opérateurs de satellites (notamment EchoStar, Omnispace ou Amazon), soulevées à l’encontre de cette décision de la FCC, ces derniers craignant des interférences avec leurs propres constellations. En plus d’être très nombreux, certains satellites Starlink concernés par la SCS peuvent en effet se situer à des altitudes allant de 340 à 360 kilomètres, soit peu élevées même pour l’orbite terrestre basse.

Ce choix de positionnement implique aussi que l’exploitation des satellites concernés devra se réaliser en coopération avec la NASA, afin de protéger la Station Spatiale Internationale, cette dernière étant placée à une altitude de 408 kilomètres.

Ainsi, bien que n’étant pas le premier de son genre (les fournisseurs américains AT&T et Verizon ayant déjà conclu un partenariat similaire avec l’opérateur AST SpaceMobile), l’accord entre T-Mobile et SpaceX peut être de nature « à favoriser la concurrence dans l’économie spatiale en soutenant les partenaires entre les opérateurs de téléphonie mobile terrestre et les opérateurs de satellites », tel que l’a déclaré Jessica Rosenworcel, présidente de la FCC, et ce alors que SpaceX a annoncé des accords similaires avec plusieurs partenaires canadiens, japonais, ou néo-zélandais.

Gabriel COUSIN

Sources :

https://www.servicesmobiles.fr/la-fcc-approuve-le-service-satellite-telephone-de-t-mobile-et-spacex

https://www.reuters.com/technology/us-agency-approves-t-mobile-spacex-license-extend-coverage-dead-zones-2024-11-26/

https://innovations.fr/spacex-obtient-le-feu-vert-de-la-fcc-pour-starlink-direct-mobile/

https://www.datacenterdynamics.com/en/news/fcc-approves-spacex-direct-to-cell-services-over-starlink/

https://spacenews.com/spacex-gets-conditional-approval-for-direct-to-smartphone-service/

https://www.satellitetoday.com/connectivity/2024/11/27/fcc-approves-starlink-direct-to-cell-service-with-t-mobile/

https://arstechnica.com/tech-policy/2024/11/fcc-approves-starlink-plan-for-cellular-phone-service-with-some-limits/

https://broadbandbreakfast.com/fcc-approves-spacex-and-t-mobiles-direct-to-cell-service/

 

 

 

 

Inclusion numérique : la CNSP alerte sur les coupes budgétaires pour les conseillers numériques

 

Dans un rapport publié le 28 novembre 2024, la Commission nationale du numérique et des postes a exprimé son inquiétude face à la réduction drastique du budget alloué au dispositif des conseillers numériques dans le projet de loi de finances 2025. Lancé en 2021, ce programme vise à accompagner les citoyens, en particulier les plus vulnérables, dans l’utilisation des outils numériques et l’accès aux services en ligne.

Une baisse de budget inquiétante

Selon la Commission, les financements passeraient de 62 millions d’euros en 2024 à seulement 27 millions d’euros en 2025, soit une réduction de plus de 50 %. Dès lors, cette coupe budgétaire menacerait de ruiner les efforts entrepris depuis quatre ans pour réduire la fracture numérique : « C’est près de 200 millions d’euros d’investissements du plan de relance qui risquent d’être perdus », alerte la commission.

De surcroit, la Commission énonce son inquiétude quant à la disparition potentielle des conseillers numériques. Aujourd’hui au nombre de 4 000, ces effectifs, déjà insuffisants pour répondre à la demande, pourraient encore diminuer.

La mission essentielle des conseilleurs numériques

Les conseillers numériques ont vocation à aider les citoyens dans leurs démarches en ligne : gestion des courriels, protection des données personnelles ou accès aux services publics dématérialisés.

Pourtant, malgré ses ambitions, le dispositif reste loin de répondre à tous les besoins.Beaucoup de conseillers signalent une demande bien supérieure à leurs capacités, tandis que certaines populations, comme les personnes en situation de handicap, peinent encore à accéder à un accompagnement adapté.

22 recommandations pour une meilleure inclusion numérique

Pour remédier à ces difficultés, la Commission a formulé 22 propositions, parmi lesquelles :

     1. Rétablir le budget initial du dispositif.
     2. Légiférer sur des alternatives non dématérialisées pour les démarches administratives.
     3. Former les conseillers numériques à accompagner les personnes handicapées.
     4. Créer un fonds national dédié à l’inclusion numérique.
     5. Instaurer une taxe « numériseur-payeur ».
     6. Allouer les amendes à des actions pour l’inclusion numérique.

Un enjeu crucial pour l’avenir numérique de la France

La fracture numérique reste un défi majeur, particulièrement pour les populations fragiles. Avec l’accélération de la dématérialisation des services publics, l’accès au numérique devient indispensable pour garantir l’exercice des droits fondamentaux.

Cependant, la Comission alerte sur une gestion politique déséquilibrée, marquée par des efforts ponctuels suivis de périodes de stagnation ou de recul, faute de financements.

En appelant le gouvernement et les parlementaires à revoir leurs priorités budgétaires, la commission espère inverser cette tendance. Dès lors, le débat sur le projet de loi de finances 2025, actuellement en examen au Sénat, sera décisif pour l’avenir des conseillers numériques et, plus largement, pour la lutte contre la fracture numérique en France.

Céliane FERRIN

Sources :

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/11/28/budget-2025-la-commission-superieure-du-numerique-et-des-postes-alerte-sur-une-coupe-dans-la-politique-d-inclusion-numerique_6418281_4408996.html

https://www.budget.gouv.fr/documentation/file-download/28388https://informations.handicap.fr/a-conseillers-numeriques-alerte-sur-les-coupes-budgetaires-37497.php

 

 

 

 

NASA selects SpaceX to launch the bold Dragonfly Mission to Titan

 

In a groundbreaking partnership, NASA has awarded SpaceX the contract to launch the highly anticipated Dragonfly mission to Titan, Saturn’s largest moon. Set to launch in 2028, this mission promises to unveil unprecedented insights into the moon’s unique conditions, potentially reshaping our understanding of life’s possibilities beyond Earth. Dragonfly will explore Titan’s atmosphere and surface using a novel rotorcraft, offering a dynamic new way of studying distant worlds.

The Symbiotic Partnership between NASA and SpaceX

The partnership between NASA and SpaceX has become one of the most important collaborations in modern space exploration. SpaceX, founded by Elon Musk, has rapidly transformed the landscape of space travel through its reusable rockets, particularly the Falcon 9 and Falcon Heavy. These advancements have allowed NASA to significantly reduce mission costs while increasing the frequency and reliability of launches.

NASA has embraced SpaceX as a key partner in its ambitious plans for deep space exploration. This relationship first solidified with the Commercial Crew Program, where SpaceX’s Dragon spacecraft began transporting astronauts to and from the International Space Station (ISS). SpaceX’s ability to deliver payloads to low Earth orbit and beyond has made it an invaluable asset in NASA’s arsenal.

The Dragonfly mission to Titan is a testament to how this partnership has grown beyond Earth’s orbit. SpaceX’s Falcon Heavy rocket, set to launch Dragonfly in 2028, represents the cutting-edge of space transport technology, designed to carry large payloads to distant targets in our solar system. This collaboration not only demonstrates SpaceX’s capabilities but also highlights NASA’s shift towards leveraging private-sector innovation to drive exploration.

Dragonfly: A Revolutionary Exploration of Titan

NASA’s Dragonfly mission is poised to be one of the most innovative and exciting missions in decades. Set to launch in 2028, Dragonfly will be a rotorcraft designed to fly through Titan’s dense, nitrogen-rich atmosphere, which is four times thicker than Earth’s. Unlike previous planetary exploration missions that have relied on landers or rovers, Dragonfly will hop across Titan’s diverse terrain, gathering samples and data from multiple locations. Titan, Saturn’s largest moon, is considered one of the most Earth-like worlds in our solar system, with its vast methane seas and lakes. This makes it an ideal location for investigating the fundamental building blocks of life.

Dragonfly will provide unprecedented insights into the chemical processes occurring on Titan. Equipped with advanced scientific instruments, it will analyze the moon’s atmosphere, surface, and the organic compounds that could hold the secrets to prebiotic chemistry. By studying these elements, the mission will help scientists determine if conditions exist on Titan that could support life. Its ability to land at different locations across the moon’s surface will allow researchers to gather diverse samples, taking a holistic approach to Titan’s geology and atmosphere.

Ultimately, the Dragonfly mission will push the boundaries of space exploration, offering new perspectives on one of the most intriguing moons in our solar system.

The Future of Space Exploration

As the Dragonfly mission takes flight, it also paves the way for future interplanetary missions. The collaboration between NASA and SpaceX exemplifies the increasing reliance on private companies to push the boundaries of space exploration. Upcoming missions, such as NASA’s Artemis program, which aims to return humans to the Moon, and SpaceX’s Starship, which is designed for deep-space travel, point to a future where exploration is a global and collaborative effort.

Jade BOBOCESCU-DARDE

Sources :

https://www.forbes.com/sites/jamiecartereurope/2024/11/26/elon-musks-spacex-will-launch-nasas-most-exciting-mission-for-decades/ 

https://www.nasa.gov/news-release/nasa-awards-launch-services-contract-for-dragonfly-mission/

https://www.space.com/space-exploration/missions/spacex-falcon-heavy-rocket-will-launch-nasas-epic-dragonfly-mission-to-saturns-huge-moon-titan-in-2028

https://scitechdaily.com/nasas-dragonfly-spacex-to-launch-daring-mission-to-saturns-moon-titan/

https://voi.id/en/technology/437601

 

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